L’efficacité de la méthode symptothermique est reconnue par l’OMS ! Son efficacité en usage courant est même supérieure à celle de la pilule !
Comment évalue-t-on l’efficacité d’une méthode contraceptive ?
On peut comparer l’efficacité des différentes méthodes contraceptives grâce à l’indice de Pearl. Cet indice correspond à l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive ! Il est égal au pourcentage de grossesses non désirées sur une année d’utilisation optimale de la contraception.
A titre d’exemple, un indice de Pearl de 3 signifie que, sur une année, 3 femmes sur 100 utilisant la méthode contraceptive tombent enceintes accidentellement.
Il est important de rappeler qu’aucune méthode n’est fiable à 100%.
Qu’en est-il de la méthode symptothermique ?
Afin d’évaluer l’indice de Pearl de la méthode symptothermique, une étude allemande a été réalisée en 2007. Elle regroupait les informations faites sur 900 femmes et plus de 17 600 cycles.
Par ailleurs, les études menées sur la fiabilité de la méthode symptothermique concernent uniquement des personnes ayant été accompagnées à l’apprentissage. Il n’existe pas d’études sur les utilisatrices autodidactes.
Les résultats de cette étude ont montré un indice de Pearl de la méthode symptothermique égal à 0,4% lorsqu’il y a abstinence durant la période fertile et à 0,6% lorsque les partenaires utilisent une méthode barrière durant cette période !
L’OMS reconnait la haute efficacité de la méthode symptothermique
Voici un extrait du tableau de l’OMS comparant l’efficacité des différentes méthodes contraceptives. Je ne vous expose ici que les lignes concernant la pilule, le stérilet au cuivre, les préservatifs masculins et la méthode symptothermique :
Méthode | Comment fonctionne la méthode | Efficacité : grossesses pour 100 femmes par an moyennant une utilisation régulière et correcte | Efficacité : grossesses pour 100 femmes par an moyennant l’utilisation habituelle |
Contraceptifs oraux et combinés (COC) ou « pilule » | Ils empêchent la libération des ovocytes des ovaires (l’ovulation) | 0,3 | 7 |
Pilule à progestatif seul ou « minipilule » | Elle épaissit la glaire cervicale, ce qui empêche les spermatozoïdes et l’ovule de se rencontrer ; elle inhibe aussi l’ovulation | 0,3 | 7 |
Dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre | Le cuivre endommage les spermatozoïdes et les empêche de rencontrer l’ovule | 0,6 | 0,8 |
Préservatifs masculins | Ils forment un obstacle qui empêche les spermatozoïdes et l’ovocyte de se rencontrer | 2 | 13 |
Méthode symptothermique | Le couple évite la grossesse en s’abstenant de rapports sexuels vaginaux non protégés lors des jours les plus féconds | <1 | 2 |
Source : tableau de comparaison de l’efficacité des méthodes contraceptives selon l’OMS
D’après l’OMS, « les méthodes sont classées en fonction de leur efficacité moyennant l’utilisation habituelle comme suit :
- très efficace (0‑0,9 grossesse pour 100 femmes) ;
- efficace (1‑9 grossesses pour 100 femmes) ;
- modérément efficace (10-19 grossesses pour 100 femmes) ;
- moins efficace (20 grossesses ou plus pour 100 femmes) »
Ici, on peut constater que la méthode symptothermique a une efficacité moyennant l’utilisation habituelle égale à 2. Cette méthode est donc reconnue par l’OMS comme étant une contraception très efficace !
On distingue l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive (indice de Pearl) de l’efficacité pratique.
On a vu que l’efficacité théorique se mesure en usage parfait. Cela signifie que l’on calcule le risque de grossesses non désirées uniquement chez les couples respectant parfaitement les règles d’utilisation de la méthode contraceptive.
L’efficacité pratique, quant à elle, est calculée sur l’ensemble de l’échantillon, y compris les couples n’ayant pas respecté la méthode. C’est le cas par exemple en cas d’oubli de pilule, de préservatifs défectueux, ou de rapport non protégé pendant la période fertile. Ceci permet d’évaluer le risque de grossesse propre au moyen contraceptif lui-même ainsi que le risque propre à son utilisation dans la vie courante.
D’après le tableau de l’OMS, en usage parfait, la pilule (combinée ou progestative) a un indice de Pearl de 0,3%. Toutefois, on s’aperçoit que son efficacité est beaucoup moins bonne en usage courant. Pourquoi ? Parce que les oublis de prise de pilule sont assez fréquents ! La méthode est alors beaucoup moins efficace !
Maintenant, penchons-nous sur la méthode symptothermique ! En usage parfait, son indice de Pearl est inférieur à 1. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, en usage courant son efficacité est largement supérieure à celle de la pilule ! Et ce n’est pas moi qui le dit… c’est l’OMS !
Les couples qui décident d’utiliser la méthode symptothermique sont souvent très impliqués. Ils deviennent acteurs de leur contraception ! On peut penser que cela explique en partie ce qui rend cette méthode si fiable !
L’efficacité de la méthode symptothermique est-elle la même pour chaque école ?
Il existe plusieurs variantes ou écoles de la méthode symptothermique : Sensiplan, SymptoTherm, Rötzer, etc. Les observations faites par l’étude allemande citée plus haut se basent sur la méthode Sensiplan. L’OMS définit également l’efficacité de la méthode symptothermique selon la méthode Sensiplan.
Toutes les écoles n’ont cependant à ce jour pas déterminer leur indice de Pearl.
Si vous aviez des doutes concernant l’efficacité de la méthode symptothermique, j’espère que les chiffres vous rassurent !
Pour plus d’informations sur la méthode symptothermique, retrouvez-moi sur mon instagram @tacontraceptionnaturelle.